Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

Des prédef's comme s'il en pleuvait six !

Kaoren
Messages : 10
Date d'inscription : 26/12/2017
Kaoren
Dim 14 Jan - 22:46

Archie




Avatar : Tomomi Masaoka (Psycho-Pass)
APPELLATION
Fourier, mais il utilise le nom d’emprunt Archie Crane.

ÂGE
La quarantaine.

NATIONALITÉ
Cyantifique.

GOÛTS
Il aime la Cyance, mais ne prend pas pour autant plaisir à côtoyer les cyantifiques.

ARRIVÉE DANS L'ESQUISSE
Avant la Grande Tempête.


Caractéristiques



♦️ CONSTITUTION PHYSIQUE : Intermédiaire, un homme comme on en voit mille.
♦️ HABILETÉ : Plutôt bas, la maladresse de Fourier s’est déjà faite remarquer à plusieurs reprises, et il n’a pas fait de véritable effort pour améliorer ses compétences pratiques, préférant les belles théories.
♦️ FACULTÉS MENTALES : Plutôt élevé, il a acquis une certaine connaissance de l’Esquisse en étudiant les travaux des autres, et il demeure assez intelligent, quoique étourdi et croyant à la science sans conscience (ou cyance sans concyance, du coup).

♦️ MÉDECINE : Inconnue ou Adepte
♦️ CUISINE : Inconnue ou Adepte
♦️ SCIENCES APPLIQUÉES (chimie, biologie, géologie, etc) : Adepte
Inconnue pour les autres.

♦️ PARTICULARITÉS :  Aucune


Description


À l’origine, Fourier était un cyantifique assez volatile, papillonnant entre diverses équipes de recherches afin d’y glaner quelques morceaux de savoir sur cette grande énigme qu’est l’Esquisse. Lui-même n’était pas un mauvais chercheur, mais il avait du mal à rassembler assez de volonté et de concentration pour travailler activement sur une quelconque théorie ou expérience. C’est pourquoi il préférait discuter avec les autres, lire leurs notes et leurs conclusions, ou simplement se promener à travers des bouquins d’origine inconnue retrouvés dans certains endroits.

Plus préoccupé par la connaissance de l’Esquisse que par les causes profondes et mystérieuses animant certains de ses collègues, Fourier était resté loin de la communauté active dans la région du Laboratoire pendant un certain temps, toujours à la recherche de quelques esprits illuminés de son ordre à écouter tergiverser sur tel ou tel sujet. Il n’était donc pas dans les environs lors de la Grande Tempête, qu’il endura de son côté avec une autre équipe, et ne connut pas le schisme qui divisa les cyantifiques au Jour 13. Il ne revint que plus tard auprès de l’ordre des fidèles, dont assez peu le reconnurent d’ailleurs.

Les cyantifiques fidèles virent en l’arrivée de Fourier une opportunité à saisir. En raison de son absence prolongée et de son caractère virevoltant, il n’avait jamais eu de véritable contact avec les rebelles, et n’était par conséquent pas connu de par chez eux. Il avait donc le profil idéal pour une mission d’espionnage au sein de leur groupe. Fourier accepta avec réticence, un peu poussé par l’insistance de certains de ses collègues mal à l’aise avec ses tendances de profiteur et qui estimaient qu’ils se porteraient mieux sans lui. Il entreprit donc de s’infiltrer chez les dissidents et d’épier leurs moindres faits et gestes sous les traits d’un simple dessinateur.

Désormais, il se fait appeler "Archie Crane", et mène le train de vie d’un groupe de survivants évoluant dans un monde dont ils ignorent presque tout. Cependant, la plupart de ses compétences reposant sur des bribes d’un savoir que son personnage d’emprunt n’est pas censé posséder, il peine à se distinguer suffisamment pour s’attirer la sympathie des cyantifiques rebelles et les approcher de sorte à soutirer leurs secrets. Mais en vérité, le temps ne presse pas vraiment pour lui, car ces secrets qu’il convoite ne sont finalement pas tant leurs intentions que leurs connaissances, n’en déplaise aux fidèles qui l’ont envoyé ici. On ne se refait pas.


Notes d’un MJ : Fourier est un prédéfini délicat à jouer, en ce sens qu’il est à la fois assez ancien dans l’Esquisse et qu’il a côtoyé beaucoup de cyantifiques, ce qui implique qu’il en sait sûrement plus sur ce monde que n’importe quel joueur (à l’exception bien sûr des fondatrices). Toutefois, son côté un peu étourdi et sa longue absence suffisent à justifier qu’il connaisse mal le Laboratoire et les intentions des cyantifiques fidèles, qui ne se sont d’ailleurs pas forcément montrés très accueillants envers lui, comme précisé. Néanmoins, si vous prenez Fourier, les MJs pourront s’entretenir avec vous au sujet de certaines choses qu’il est censé savoir ou non.
Vous êtes libres sur les détails de l’absence de Fourier, sur sa réaction vis-à-vis de la Grande Tempête et sur sa date de retour auprès des fidèles, ainsi que sur la façon dont il a rejoint la communauté des dessinateurs. Rappelez-vous tout de même qu’il est parti un certain temps avant la Grande Tempête et revenu après les événements du  Jour 13.
Dernière chose, si vous prenez ce prédéfini, il serait bien que vous le nommiez "Archie" plutôt que "Fourier", pour les lecteurs étourdis qui seraient passés rapidement sur sa double identité.



Dernière édition par Kaoren le Dim 21 Jan - 13:59, édité 4 fois
Kaoren
Messages : 10
Date d'inscription : 26/12/2017
Kaoren
Lun 15 Jan - 16:02

Wittgenstein



Avatar : Gotoh (Hunter x Hunter)
APPELLATION
Wittgenstein

ÂGE
Il fait dans les trente-cinq ou quarante ans, mais il semble qu'il soit pas mal plus vieux que ça.

NATIONALITÉ
Cyantifique

GOÛTS
La justesse, les mots, et la justesse dans les mots.

ARRIVÉE DANS L'ESQUISSE
Il y a super longtemps.


Description



À l’ombre des approximations linguistiques et des abus de langage se terre un homme décidé à restaurer l’ordre et la justesse dans l’ensemble des conversations de l’Esquisse. Cet homme se fait nommer Wittgenstein. D’abord voué à étudier les mystères de l’universelle compréhension de chaque langue dans ce monde, ce fameux phénomène qui permet à chacun d’entendre chaque chose qui lui est dite comme si elle avait été prononcée dans sa langue natale, il est arrivé au fil de ses expériences à la conclusion que toute altération ou évolution d’une langue dans un discours serait par le fait même reproduite dans les langues de tous ceux qui l’entendent. Ainsi, lorsqu’il prononcera un néologisme comme « pyjamarteau », nom par lequel il désigne un fameux pyjama à tête de marteau dont on avait rapporté la présence dans les environs de la Ville, chacun de ses interlocuteurs entendra un équivalent à ce néologisme dans sa langue.

À travers cette conclusion, Wittgenstein découvrit un potentiel immense : celui de rectifier et réorganiser l’intégralité de la linguistique esquisséenne en y redéfinissant les mots et en en ajoutant de nouveaux. Bien que parfaitement conscient de l’énorme charge que représentait cette tâche, l’espoir de voir chaque esprit de ce monde communiquer sans quiproquo ni mésentente grâce à des termes rigoureusement choisis suffit à Wittgenstein pour en faire son nouveau sacerdoce. Il se lança donc, malgré les moqueries de certains de ses collègues, dans sa quête de la justesse des mots et de l’omnipotence de la langue. Une quête qu’il nommera par le premier mot de son grand dictionnaire : la Révocabulation.

Aujourd’hui, il a déjà accumulé une immense quantité de termes plus ou moins compréhensibles par un profane, et s’efforce naturellement de les utiliser au quotidien - sauf en état d'ébriété, semble-t-il. Beaucoup de cyantifiques comme de dessinateurs ne font même plus l’effort d’essayer de saisir ce qu’il déblatère entre deux brimades et un exposé, d’autant qu’il est de nature à s’emporter aussi facilement pour une entorse à ses usages linguistiques que pour une tache sur son soulier. En effet, il demeure un maniaque de l’ordre dans tous les domaines, y compris le rangement de ses livres ou les plis sur ses vêtements.

Ainsi, comme tous les génies, certains le voient comme un fou, d’autres comme l’avant-gardiste du mode de pensée de l’avenir. Mais en vérité, même chez ses détracteurs, la plupart des cyantifiques utilisent désormais certains de ses mots, et d’autres sont entrés dans l’usage courant en Ville. Assez peu de gens ont véritablement conscience de tout ce que la langue esquisséenne lui doit.
Elle lui doit même le mot "Cyantifique".


Dernière édition par Kaoren le Dim 21 Jan - 13:59, édité 6 fois
Kaoren
Messages : 10
Date d'inscription : 26/12/2017
Kaoren
Lun 15 Jan - 22:09

Leandro



Avatar : Robert Small (Dream Daddy)
APPELLATION
Esteban Eligio, mais il préfère se présenter par le prénom Leandro. C’est plus classe.

ÂGE
Autour de la quarantaine, mais son corps esquisséen fait un peu plus jeune.

NATIONALITÉ
Argentin

GOÛTS
Les histoires avec des héros qui ne connaissent pas la peur et versent des larmes viriles sur la quatrième éviscération de leur meilleur ami pour revenir le venger au nom de la justice et clamer qu’il a autant fait ça par impulsion personnelle que pour l’honneur de son peuple.

ARRIVÉE DANS L'ESQUISSE
Jour 22, il a été récupéré par le convoi sur le chemin peu après son éveil. Mais dans sa version, il vous dira probablement qu’il a connu l’attaque de la Ville, les événements du Phare ou même la Grande Tempête.



Caractéristiques



♦️ CONSTITUTION PHYSIQUE : Plutôt élevé ou Très élevé, il est tombé dans un corps digne d’un protagoniste qui s’en va sauver le monde à la seule force de ses bras.
♦️ HABILETÉ : Plutôt bas, il découvre encore ce corps d’athlète qui lui a été offert par la providence, et il ne maîtrisait avant ça que les mouvements nécessaires à l’utilisation d’une télécommande.
♦️ FACULTÉS MENTALES : Plutôt bas ou Intermédiaire, il sort d’une classe sociale assez peu éduquée, mais il sait assez bien causer pour faire avaler ses bobards à la majorité.

♦️ BRICOLAGE : Adepte
♦️ CONDUITE DE VÉHICULES : Adepte ou Expert
Inconnue pour les autres.

♦️ PARTICULARITÉS : Aucune.


Description



Esteban fait partie de cette classe restreinte de gens qui n’avaient pas à se plaindre de leur vie avant l’Esquisse, mais qu’elle a gâtés malgré tout. C’était un garagiste sans soucis financiers ni familiaux qui menait tranquillement son existence dans l’une des nombreuses agglomérations qui redessinent la Pampa argentine autour de Buenos Aires. Il n’avait pas à se plaindre de son travail et ne manquait pas de divertissements grâce à ce fameux aboutissement de la technologie humaine qu’est la télévision. Dans son salon/cuisine ou dans une cantina avec des collègues et amis, il allait régulièrement suivre les feuilletons si prisés du petit peuple que les stations de télédiffusion recyclaient depuis soixante-dix ans, et retrouver encore les héros de son quotidien. Entre l’incontournable Zorro, Don José de Carmen – en adaptation cinématographique – ou encore le héros des temps de guerre Panchito Pistoles, ainsi que des dizaines de personnages de séries locales, c’étaient mille occasions pour chacun de se répéter intérieurement : « Ah, si j’étais un héros... »

Le destin, qui devait se sentir d’humeur taquine, décida de combler cette attente chez Esteban en l’envoyant parcourir l’Esquisse. Mais plutôt que de s’y retrouver comme le bonhomme un peu bourru qu’il était devenu après des années de vie oisive, il apparut dans un corps à faire tomber toutes les señoritas de Rio Grande à Mexico. À ce stade, il avait tout pour lui, une force de taureau doublée d’un charisme de toréador.

Malheureusement pour lui, l’Esquisse exigeait en retour qu’il prouve sa valeur et se serve de ce corps à bon escient. Mais lui, il n’avait pas la trempe d’un héros. Simplement celle d’un garagiste qui s’enfuit devant les terrifiants Objets de la Plaine et sursaute d’effroi à chaque grincement derrière lui.

Cependant, il était hors de question de perdre la face devant les autres survivants de ce monde, et lorsque les rescapés de la Ville le recueillirent sur le chemin de leur exode, il ne se présenta pas comme Esteban le pleutre dans un corps de héros, mais comme Leandro le vétéran de l’Esquisse ayant bravé ses dangers pendant déjà plusieurs dizaines de jours. Assez bon badineur, il parvint à se tailler une réputation de survivant de l’extrême parmi les dessinateurs... mais il doit maintenant s’efforcer de ne pas se trahir malgré sa couardise.

Notes d’un MJ : On considérera quand vous jouerez Leandro que sa couverture n’aura pas encore été trahie, ou du moins pas dans sa réputation générale au sein du groupe. À vous d’imaginer comment il a pu faire avaler aux premières personnes qu’il a rencontrées qu’il connaît bien l’Esquisse alors que ces personnes sont théoriquement les premières avec qui il a pu en parler. Surtout si vous voulez qu’il fasse croire qu’il a vécu les événements de la Ville.
Autre chose, si vous prenez ce prédéfini, il serait bien que vous le nommiez "Leandro" plutôt que "Esteban", pour les lecteurs étourdis qui seraient passés rapidement sur sa mascarade.



Dernière édition par Kaoren le Dim 21 Jan - 13:59, édité 6 fois
Kaoren
Messages : 10
Date d'inscription : 26/12/2017
Kaoren
Mer 17 Jan - 1:47

Steve Star




APPELLATION
Steven Austin Arly, mais on finira bien par l’appeler Steve Star.

ÂGE
[On verra selon l’ava’]

NATIONALITÉ
États-unien

GOÛTS
Il aime le sur-mesure. Pas le prêt-à-porter. Pouah !

ARRIVÉE DANS L'ESQUISSE
Il y a environ une semaine.


Description



Comme chacun le sait en ville, les jardins du Palais voient quotidiennement fleurir des centaines de plantes littéralement textiles, et autant d’étoffes naturelles pour leur servir de feuilles ou de pétales, allant de la plus épaisse des laines à la plus fine des soies, et du plus rugueux des chiffons au plus doux des satins. Mais que serait cet impressionnant florilège de tissus sans un artiste pour les agencer comme il se doit dans des parures de grande pompe ou de gala ?

Comme toujours, Steve est l’homme de la situation ! Styliste de petite taille comme de haute couture, il est ce personnage qui trouvera toujours son mot à dire sur la basse extraction de votre tenue ou la médiocre qualité de vos souliers. Car il est le maître incontesté de la mode esquisséenne ! Ou plutôt, il le sera quand il aura l’occasion d’exprimer son génie en la matière !

En attendant son heure de gloire, Steve confectionne plus modestement des habits pour quelques volontaires, mais il y va toujours de sa grande créativité. Non content de la grande noblesse de certains tissus qu’il peut manipuler, il va chercher son inspiration dans tout ce qui fait le charme farfelu de l’Esquisse, et s’adonne parfois à des expériences esthétiques uniques en leur genre en assemblant des constituants n’ayant même plus de lien éloigné avec le monde vestimentaire. Depuis une semaine qu’il a mis le pied dans l’Esquisse, il a déjà conceptualisé des dizaines de modèles et en a taillé une demi-douzaine avec un succès inégal.

Cependant, nul doute que Steve possède un certain talent pour la couture, et une raison à cela réside dans une particularité peu commune du corps que lui a remis l’Esquisse : ses bras sont apparus naturellement gradués, comme si des mètres-rubans étaient systématiquement enroulés autour d’eux et descendaient leur longueur à travers des spirales de graduations d’une précision par ailleurs remarquable. Mais ce ne sont pas des mètres-rubans, mais bien des colorations de sa peau, ancrées aussi indélébilement que des taches de naissance. Cette altération physique lui est d’une grande aide pour mesurer des objets souples comme les tissus, qu’il peut enrouler autour d’un de ses bras pour en tailler des toises avec une grande justesse dans un monde où même la communauté pseudo-scientifique la plus influente peine à établir un étalon de mesure capable de résister à l’omnipotence de l’absurdité. Fort de cet atout et de ses envolées visionnaires, Steve pourrait bien accomplir de se hisser un jour comme l’incontournable effigie du bon goût vestimentaire et du raffinement stylistique de l’Esquisse.

Notes d’un MJ : Steve a été écrit sans histoire pré-Esquisse, donc si vous le choisissez, vous êtes totalement libre de ce que vous en ferez. À vous de justifier son goût pour la haute couture à travers celle-ci, même si vous pouvez tout aussi bien décider qu’il ne se rappelle pas sa vie précédente et est apparu ici avec cet inexplicable virus qui peut pousser un homme à voir l’ange dans une étoffe de soie comme Michel-Ange dans un bloc de marbre (un virus que j’appellerais personnellement la "silkness").
Même si la concurrence dans le milieu de la mode n’est pas encore très rude, la particularité des bras de Steve peuvent susciter l’admiration comme la jalousie (ou même l’indifférence, d’ailleurs). Ici aussi, à vous de voir ce que vous en faites. Il n’est pas écrit précisément qu’elle est connue de tous, donc vous pouvez également décider de la cacher et de jouer la carte de l’homme mystérieux, mais vous pouvez tout aussi bien le faire dériver dans un trip sectaire en mode « Je suis l’élu ! » si vous le sentez. Enfin, je m’arrête là, nul doute que vous aurez plein de bonnes idées pour ajouter votre touche personnelle à ce personnage.




Dernière édition par Kaoren le Ven 19 Jan - 19:11, édité 1 fois
Kaoren
Messages : 10
Date d'inscription : 26/12/2017
Kaoren
Ven 19 Jan - 1:00

Abigail



Avatar : Saber (Fate Stay Night)
APPELLATION
Abigail Edelrasser

ÂGE
Un peu plus de vingt-cinq ans.

NATIONALITÉ
Allemande

GOÛTS
Elle aime l’Histoire, les vieux bouquins, les vieux bouquins qui parlent d’Histoire et la menthe. Elle n’aime pas sa mémoire qui lui joue trop de mauvais tours à son goût.

ARRIVÉE DANS L'ESQUISSE
Entre quelques heures et un jour.


Description



Abigail est une gardienne de la pérennité du savoir, une exploratrice des temps anciens qui honore toutes les pierres marquant chaque époque, les blanches comme les noires. Elle condamne toutes les formes que peut prendre l’oubli, qu’elle voit comme un chancre irréversible à ne jamais laisser se répandre. Quelque part, elle aime son nom de famille, - qui signifie littéralement « personne de pure race » - parce qu’ il lui rappelle les écueils qui ont conduit par le passé aux heures les plus sombres de son pays, l’Allemagne, il y a moins d’un siècle.

Historienne de profession, Abigail dévoue ses efforts à retranscrire des faits et des légendes, animée par la volonté de graver chaque vérité dans des pages moins vacillantes que la mémoire des hommes. En effet, elle accorde une confiance toute relative à la mémoire d’un cerveau, la sienne ayant pris l’habitude de l’abandonner même dans les situations délicates. Tristement pour elle, Abigail est hantée par son étourderie ; elle a toutes les peines du monde à se rappeler un nom, une date ou un visage. Bien sûr, elle a tenté beaucoup de choses pour lutter contre cette terrible ironie qui la pousse à perdre ce qu’elle cherche à préserver pour l’éternité, mais ni les astuces de mentalistes ni les remèdes de grand-mères n’ont donné de résultats concluants. Sa meilleure solution consiste encore à se concentrer au maximum au moment d’essayer de retenir quelque chose, et pour cela, elle a recours à son propre remède secret : mâcher des feuilles de menthe pendant l’exercice, ce qu’elle fait généralement quand elle est au calme, et donc le plus souvent quand elle travaille.

À son arrivée dans l’Esquisse, cette méthode porta ses fruits à un point presque inquiétant. Elle se réveilla dépourvue de la plupart de ses souvenirs vis-à-vis de sa vie passée, mais se rappelait son nom, sa cause et l’Histoire de son monde. En somme, tout ce qu’elle chérissait et s’était efforcée d’apprendre et de retenir avec ses feuilles de menthe.

Son étourderie n’est en rien guérie, et elle n’est pas sûre de retrouver son remède miracle dans ce curieux univers où elle a atterri. Mais passés le choc et la surprise, cela ne l’empêchera pas d’y reprendre sa croisade. Ce monde semble oublier son passé, lui aussi. Il est du devoir d’Abigail de l’immortaliser, et si sa mémoire n’en saura pas renfermer plus que les grandes lignes, elle trouvera le moyen d’en inscrire les détails comme elle l’a toujours fait : dans des pages.

Notes d’un MJ : Abigail est toute fraîchement arrivée dans l’Esquisse, ce qui signifie naturellement qu’elle n’en connaît pas encore le récit de la majorité des événements qui s’y sont déroulés. Elle agira donc comme une investigatrice plutôt que comme une détentrice de connaissance – sauf bien sûr si une conversation l’amène à évoquer l’Histoire de son ancien monde, auquel cas elle est encore bien calée sur le sujet.
La réaction d’Abigail face à l’Esquisse est passée sous silence ici, elle est laissée à votre entière disposition, pour peu qu’elle ne la détourne pas complètement de son objectif de conservation du patrimoine historique.
Pour ce qui est de la vie pré-Esquisse d’Abigail, vous pouvez ajouter d’autres éléments dont elle se souvient pourvu qu’elle se soit efforcée de les retenir comme elle l’a fait pour les autres, c’est-à-dire avec de la menthe.
À propos de la menthe, l’évolution de ses vertus liées à la mémoire passée l’arrivée dans l’Esquisse est aussi laissée à votre imagination, si Abigail en retrouve. Vous pouvez par exemple rendre ça encore plus marqué en la faisant se rappeler presque inconditionnellement de ce qu’elle apprend en mâchant de la menthe, ou rester dans une version plus proche de sa vie pré-esquisséenne où ça l’aide juste dans sa concentration, voire annihiler carrément l’effet parce que tout est possible dans l’Esquisse.




Dernière édition par Kaoren le Dim 21 Jan - 14:00, édité 3 fois
Kaoren
Messages : 10
Date d'inscription : 26/12/2017
Kaoren
Sam 20 Jan - 0:57

Isolde



Avatar : Ondine (Pokémon)
APPELLATION
Isolde Steelcern

ÂGE
Autour de trente ans

NATIONALITÉ
Irlandaise

GOÛTS
Elle aime donner ses cours, donner des conférences, donner des séances de vulgarisation, ou simplement converser sur des sujets intéressants.

ARRIVÉE DANS L'ESQUISSE
Jour 23, apparue et récupérée aux alentours du Laboratoire par la communauté des dessinateurs.

Caractéristiques



♦️ CONSTITUTION PHYSIQUE : Plutôt bas à Intermédiaire, elle n’a rien d’exceptionnel dans ce milieu.
♦️ HABILETÉ : Plutôt bas à Intermédiaire, même raison.
♦️ FACULTÉS MENTALES : Plutôt élevé, Isolde est particulièrement intelligente, mais étant arrivée récemment, sa connaissance de l’Esquisse demeure limitée.

♦️ MÉDECINE : Inconnue à Adepte
♦️ CUISINE : Adepte
♦️ SCIENCES APPLIQUÉES (chimie, biologie, géologie, etc) : Inconnue à Experte
♦️ CONDUITE DE VÉHICULES : Adepte
Inconnue pour les autres.

♦️ PARTICULARITÉS : Bègue.

Description



Isolde avait toujours été une femme capable de se contenter de peu. Brillante dans ses études, elle n’avait eu que peu de difficultés à décrocher son premier poste d’enseignante-chercheuse, mais elle ne le garda pas longtemps. Non pas qu’elle déçût les attentes de son directeur, bien au contraire. Seulement, elle faisait partie de ces professeurs qui aiment voir l’enseignement comme un grand dialogue, et le format universitaire limitait son contact avec les étudiants tout en restreignant sa liberté sur la manière de présenter ses cours. Elle préféra donc l’éducation secondaire, dans laquelle elle pouvait se permettre d’insuffler beaucoup plus de sa personnalité dans son enseignement, et donner une forme plus originale à ses leçons.

D’une manière générale, Isolde était captivante quand elle parlait de ses sujets de prédilection. Il faut dire qu’elle aimait beaucoup cela. Elle savait donner une certaine flamme à ses récits les plus formels, et son goût pour la divulgation du savoir l’amena même à se faire remarquer dans quelques conférences qu’elle acceptait régulièrement de donner pour des auditeurs novices comme confirmés.

L’arrivée dans l’Esquisse fut un choc terrible pour Isolde. Bien sûr, c’est le cas pour tout le monde, et elle tarda elle-même à réaliser à quel point le sort avait été cruel envers elle, trop préoccupée par l’absurdité et le danger ambiant de ce nouvel environnement qui l’entourait. Mais peu de temps après, lorsqu’elle vit arriver un convoi providentiel d’autres personnes aussi humaines qu’elle, et alors qu’elle tenta de les remercier pour leur accueil, elle eut une épouvantable surprise : elle n’était plus capable d’articuler une phrase sans bégayer inexorablement. Elle mit d’abord cela sur le compte du choc qu’elle avait subi, et pria pour que ce handicap ne soit que temporaire. Ce ne fut pas le cas.

Bien que d’un naturel patient, Isolde peine désormais à garder son calme en voyant déchirer chacune de ses conversations par ces incessants bégaiements, elle dont la langue était jadis si fluide. Ce n’est pas plus agréable pour ses interlocuteurs, qui doivent faire autant d’efforts qu’elle pour l’écouter s’exprimer, et certains n’ont malheureusement pas l’indulgence de se les imposer. Par ailleurs encore mal connue d’eux, Isolde devra donc supporter son sort tout en prouvant aux autres que ses sages paroles sont dignes du temps nécessaire à les entendre.

Notes d’un MJ : Le domaine d’études, de recherche et d’enseignement d’Isolde ne sont pas précisés. Si vous prenez ce personnage, vous aurez la liberté de le choisir, mais rappelez-vous que vous devrez adapter ses compétences en conséquence. Si vous en faites une prof’ de maths, par exemple, elle n’a pas de raison d’avoir des compétences en médecine, donc vous aurez plutôt tendance à lui choisir le niveau Inconnue plutôt que Adepte dans ce domaine.
L’évolution du caractère d’Isolde et son rapport vis-à-vis de son handicap sont aussi vôtres, cela peut aussi bien s’améliorer qu’empirer. Mais pour ce qui est des premiers jours, elle n’y est pas encore habituée, et son tempérament est encore très instable.
Dernier détail, si vous avez des doutes sur le fonctionnement du système scolaire irlandais, rassurez-vous, il n’y a normalement pas d’incohérence dans la fiche. Ils ont bien un enseignement qualifié de "secondaire", concernant en général des élèves de 12 à 17 ans, et l’université là-bas est démesurément plus stricte que le secondaire – en Irlande, dans le secondaire, on laisse pas mal de liberté aux professeurs et on en attend plus de l’initiative des élèves, qui vont jusqu’à choisir le niveau de difficulté de leur examen final entre trois plus ou moins prestigieux. Voilà, je suis pas sûr que ces informations vous servent, ni que vous ayez tiqué sur ces points, mais ça vous fera votre culture, hum.




Dernière édition par Kaoren le Dim 21 Jan - 14:54, édité 1 fois
Admin
Messages : 30
Date d'inscription : 10/12/2017
https://insatisfaction.forumsrpg.com
AdminAdmin
Dim 21 Jan - 13:24

Stephen




Avatar : Netero (HunterxHunter)
APPELLATION
Stephen Young. Au vu de son âge, il est souvent appelé "Papy".

ÂGE
La soixantaine passée, mais toujours en pleine forme (à quelques os qui craquent près)

NATIONALITÉ
Australien.

GOÛTS
Il adore la nouveauté, l'aventure, les découvertes, le frisson, la jeunesse. Par extension, il ne supporte pas les activités de "vieux" telles que la belote, tricot, etc. Même le golf est trop ennuyeux pour lui.

ARRIVÉE DANS L'ESQUISSE
4 jours.


Description


Cela fait quatre jours que Stephen est arrivé dans l'Esquisse. Quatre jours, et pas un seul qu'il ait passé à se morfondre à l'intérieur de l'Hôtel où débarquent inévitablement toutes les nouvelles pousses de l'Esquisse. Pourquoi faire ? Il y a tellement de choses à voir ! Stephen voudrait compléter le labyrinthe, escalader la plus grande éolienne de l'Esquisse et même se frotter aux Tempêtes qui font pourtant pâlir nombre de "petits jeunes" (c'est ainsi qu'il qualifie toute personne ayant moins de 60 ans, tout en niant la plupart du temps ne pas faire partie de cette catégorie).

Mais surtout, Stephen adore les aventures à plusieurs, ce qui lui a rapidement conféré une certaine réputation, ou plutôt a donné naissance à une rumeur pour l'instant peu répandue dans les rues de la Ville. On parle d'un vieil homme qui s'incruste dans tous les groupes pour ou contre leur gré, ou accoste des aventuriers seuls pour leur tenir compagnie, sans pouvoir s'empêcher de commenter tout ce qu'il croise avec beaucoup trop d'entrain et d'enthousiasme, en y allant parfois de sa petite anecdote, et ce même lorsque son "groupe" est en sérieux danger (c'est en général à ce moment-là qu'il se retirera en prétextant le retour de son mal de dos). Si pour certains il a donc l'image d'un parasite horripilant, il est pour d'autres dessinateurs plus bienveillant cet homme joyeux qui leur rappelle les bons côtés de l'Esquisse, à la vitalité si exacerbée qu'elle en est contagieuse.

L'Esquisse est une nouvelle vie que Stephen n'attendait plus. Il ne retournerait pour rien au monde dans ce monde de l'année 2012 où sa vie n'était plus qu'un regard vers le passé, et surtout un quotidien solitaire de veuf dont les enfants ont déménagé à l'autre bout du globe sans plus prendre de nouvelles. Il compte bien désormais profiter de ce curieux monde - dont il a rapidement pardonné les incohérences - au jour le jour, pour épancher sa soif de vivre.

Note d'un MJ : Elle n'est évoquée que dans les grandes lignes, mais vous pouvez totalement décider d'approfondir son histoire, sa famille disparue, son ennui, etc, pour le rendre plus intéressant psychologiquement et nuancer beaucoup plus fortement (ou non) son côté insouciant. Par ailleurs, son corps a souffert de l'âge, quoi qu'il en pense, vous pouvez donc également développer cet aspect au-delà du  "mal de dos qui tombe bien".
Contenu sponsorisé
Voir le sujet précédentRevenir en hautVoir le sujet suivant
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum